L’avenir est toujours ouvert …

L’avenir est toujours ouvert…

Cette croyance accompagne quotidiennement ma pratique :

« L’avenir est toujours ouvert, à tout instant. Rien n’est jamais définitif. Nous sommes en expansion et en développement quelque soit notre âge. »

 Nous sommes une sculpture qui se travaille en permanence. Notre « terre » n’est jamais asséchée, toujours prête, par la magie du vivant, à se renouveler, se recréer, se régénérer.

Souvent, au fil des ans, on a tendance à s’appuyer sur ses certitudes, à se fermer. On a tendance à suivre les chemins habituels, on se retient.

On croit que c’est trop tard, qu’on n’a plus le droit, que ce n’est plus possible, que le changement appartient à l’adolescence ou à la jeunesse.

Malgré les insatisfactions, les inconforts, voire les souffrances, on laisse de côté ses aspirations, ses désirs enfouis, ses rêves……

On y repense de temps à autre et puis on les recouvre, on les met de côté, on les reporte à un moment que l’on pense plus propice, un moment où l’on se sentirait plus prêts.

On les garde au chaud, pour plus tard, dans une cachette secrète, à l’abri. A l’abri de quoi ? a l’abri des déceptions, des compromis, de la confrontation à la réalité, à notre « imperfection », à nos exigences de perfection, on ne se croit pas à la hauteur, digne de nos rêves.

Mais en fait en évitant d’être déçu, en reportant en permanence, on finit par vivre dans un état de déception. Mais c’est toujours là, depuis le début, présent, ça toque à la porte, ça attend son moment.

C’est là,  ce besoin d’être, l’envie d’être plus fort, plus vrai, plus intense, aller plus loin.

Ca vibre, c’est vivant, intensément vivant, ça bouge, ça vibre en attendant de pouvoir se déployer, se vivre, s’autoriser.

Ça se prépare à l’intérieur, ça se forge, ça nous attend.

Changer c’est une invitation à poser un autre regard sur soi…

Ce nous-même que l’on côtoie quotidiennement, auquel on est habitué, n’est-il  souvent que le produit de notre passé, de notre éducation, de nos fidélités, de nos croyances souvent limitantes ?

De ce que l’on exige de nous, personnellement, au niveau familial, au niveau professionnel ?

De nos peurs, de ce que nous n’osons pas, de ce que nous ne nous autorisons pas ?

Des rôles que l’on s’impose et qui finissent parfois par devenir qui on est… ?

Mais qui est ce nous, profondément, véritablement ?           L’avons-nous véritablement rencontré ? 

On se retient tellement, on ne s’écoute pas ou plus. On choisit nos habitudes au lieu d’écouter nos élans, on éteint souvent ce qui cherche à briller !

Et vous, qu’est-ce que vous retenez encore ? Qu’est-ce que vous n’écoutez pas assez ?

 

Quels élans mettez-vous de côté en attendant……plus tard ?